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Le 12 mai 2015
Passionné par tout ce qui parle de près ou de loin sur Napoléon, Hubert TESSIER responsable de la brigade de gendarmerie d'Aignay-le-Duc nous a concocté cette info que peut-être certains d'entre nous ignoraient. Cela concerne un ancien d'Aignay qui aujourd'hui repose au cimetière communal et qui a participé à la bataille de WATERLOO.... Nicolas GALLIMARDET.
Voici ce que Hubert TESSIER nous apprend :
*************************************************Voici ce que Hubert TESSIER nous apprend :
Un
habitant d'AIGNAY LE DUC à la bataille de WATERLOO
– Le
18 juin 2015 à WATERLOO, au sud de BRUXELLES auront lieu les
commémorations de la bataille de WATERLOO à laquelle à participé
le Colonel Nicolas GALLIMARDET.
— Certes,
le 18 juin est dans l'histoire de FRANCE la date de l'appel du
général DE GAULLE, mais également celle de cette bataille décisive
dans l’histoire de la FRANCE et de l’Europe.
— Un
an auparavant, l'empereur Napoléon 1er a abdiqué à FONTAINEBLEAU.
Les coalisés, la Russie, l'Angleterre, le Prusse et l'Autriche lui
ont cédé la souveraineté de l’île d' ELBE, située en
Méditerranée entre la Corse et le porte de Gènes.
— Mais
lorsque l'on été pratiquement le maître du monde pendant 10 ans,
cette île est trop minuscule pour un homme comme l'empereur.
— De
plus, contrairement à ses engagements, le gouvernement du roi Louis
XVIII refuse de lui verser la rente de 2 millions qui lui a été
attribué par le traité de FONTAINEBLEAU.
— Son
fils, l'aiglon est à VIENNE avec sa mère l’archiduchesse Marie
Louise qui ne vient pas le rejoindre sur sa terre d'éxil.
---Le
1er mars 1815, l'empereur débarque GOLFE JUAN près d' ANTIBES. Il
empruntera la route des alpes pour remonter à PARIS et reconquérir
son trône, sans tir un seul coup de feu ni faire couler le sang.
Tout au long de la route, la population l'acclame, les régiments se
rallie
— Les
coalisés ou alliés, réunis à VIENNE, organiser une riposte
immédiate. Des nombreuses troupes anglaises et prussiennes se
trouvent stationnés en Belgique, Hollande et l' Allemagne.
— Bien
qu'il ait proposé la paix, Napoléon est au yeux des princes de
l'EUROPE l'unique responsable des malheurs survenus depuis près de
25 ans ( y compris les guerres de la révolution ) et par le fait, un
danger pour la sécurité et la paix en EUROPE.
— L'
Empereur n'a pas le choix, il doit au plus vite réorganiser l'armée,
faire appel aux officiers placés en demi solde, partir à
l'offensive.
— Il
prend le commandement de l'armée française appelée Armée du Nord.
— C'est
parmi ces hommes qui forment cette armée que se trouve Nicolas
GALLIMARDET. Il est né le 21 décembre 1777 à AIGNAY LE DUC.
Comme
un grand nombre de jeunes de son époque, il a été tiré au sort
lors de la circonscription ( service militaire ) et a été incorporé
dans l'armée. Voici ces états de services jusqu'à la bataille de
WATERLOO
Entré
au service en qualité de soldat à la 5è demi-brigade, 21 frimaire
an VII.
Caporal, 9 floréal an VIII.
Sergent dans le 5è régiment d’infanterie de ligne, 9 brumaire an XI.
Adjudant sous-officier au 5ème de ligne, 1er janvier 1807.
Sous-lieutenant au 5e de ligne, 8 octobre 1809.
Lieutenant au 5ème régiment d’infanterie de ligne, 12 avril 1813.
Lieutenant Adjudant-Major dans le 5è de ligne, 6 juillet 1813.
Caporal, 9 floréal an VIII.
Sergent dans le 5è régiment d’infanterie de ligne, 9 brumaire an XI.
Adjudant sous-officier au 5ème de ligne, 1er janvier 1807.
Sous-lieutenant au 5e de ligne, 8 octobre 1809.
Lieutenant au 5ème régiment d’infanterie de ligne, 12 avril 1813.
Lieutenant Adjudant-Major dans le 5è de ligne, 6 juillet 1813.
Passé
avec son grade au 2èmé régiment d'infanterie de ligne, 13 mai 1814
Capitaine
Adjudant Major, 6 janvier 1815
–-
Le fait qu'il soit resté dans l'armée à la première restauration
( retour du roi Louis XVIII entre l'abdication de Napoléon en avril
1814 et son retour à PARIS en mars 1815 ) peut laisser supposer que
le lieutenant GALLIMARDET ait été fidèle au nouveau régime. Mais
ce n'est qu'une supposition.
Lorsque
cette nouvelle campagne commence, il est donc Capitaine Adjudant
Major, c'est à dire qu'il s'occupe des détails de service à l'étar
major du régiment, de l’instruction des sous officiers et de la
discipline du bataillon
C'est
dans cette tenue que Nicolas GALLIMARDET est entré en campgne avec
l'armée du Nord.
— Le
17 juin au soir, l'armée française arrive devant le champ de
bataille où l'attend l'armée anglaise. Celle -ci occupe des
positons défensives. Elle est composé de de Belges, Hollandais,
d'Allemands et Anglais. Elle est commandé par un excellent
commandant, le duc de WELLINGTON .
— Le
2ème régiment d'infanterie de ligne du Capitaine GALLIMARDET fait
partie de la 6ème division d'infanterie, commandé par le prince
Jérôme BONAPARTE, frère de l'Empereur, affecté à la deuxième
brigade commandée par le général baron SOYE. Le 2ème de ligne est
sous les ordres du colonel TRIPPE.
–-
La 6ème division se trouve à l’extrémité de l'aile gauche
française.
— Toute
la nuit il pleut et le lendemain matin, les soldats français vont se
réveiller, pour le peu qu'ils ont pu dormir, trempé et affamé.
— Ce
n'est qu'en fin de matinée, aux alentours de 11 heures 30, que la
bataille commence.
— L'aile
gauche doit prendre un bois, chose anodine, mais qui va se révéler
bien ardue.
En
effet, derrière ce bois se trouve une ferme, et un verger où les
anglais se sont retranchés et attendent les français.
— Lorsque
les premiers fantassins arrivent, à découvert, ils se sont
accueillir par la mitraille des fusils anglais.
— Toute
la journée, l'armé française va se casser le nez contre cette
ferme et retranchement.
Lors
de ces combats, le capitaine GALLIMARDET sera blessé d’un coup de
feu à la jambe droite.
Au
cours cette bataille, le 2ème régiment d'infanterie de ligne aura 6
officiers de tués et 20 de blessés.
— En
début de soirée, avec l'arrivée des prussiens alors que l'empereur
attendait le maréchal GROUCHY, l'armée se retrire en désordre.
— La
légende napoléonienne fera la part belle avec le sacrifice de la
garde impériale à pied avec la célèbre phrase attribuée au
général CAMBRONNE : la garde meurt et ne se rend pas.
— Les
prussiens du général BLUCHER poursuivait les français sans faire
de quartier, comme aux anglais, ils fusillaient sur le champ les
prisonniers qui faisaient partie de la garde impériale.
— N'ayant
pas trouvé d'éléments laissant supposer que la capitaine
GALLIMARDET ait été fait prisonnier lors cette bataille, il a
échappé à une captivité en ANGLETERRE comme Luis Victor BAILLOT
de PERCEY ( 89 ) du 105ème régiment d'infanterie de ligne qui fut
prisonnier jusqu'au 1816. Décédé à CARISEY ( 89 ) le 03 février
1898 à l'âge de 104 ans, il était le dernier survivant de la
bataille de WATERLOO.
— Quant
à Nicolas GALLIMARDET, il continuera sa carrière dans l'armée.
Il
terminera sa carrière avec le grade de Colonel, au 5ème régiment
d'infanterie de ligne
Il
s’éteindra à AIGNAY LE DUC, le 18 décembre 1855.
Il
est inhumé au cimetière communal.
Ses
campagnes et distinctions :
Campagnes
:
An VII : Employé à l’armée d’Italie
An VIII : Employé à l’armée du Rhin
An IX et X : Employé à l’armée d’observation du Midi.
Ans XI, XII, XIII : Employé à l’armée d’Italie.
An XIV : Employé à l’armée de Dalmatie.
1806, 1807, 1808 : Employé au 11ème corps de la Grande Armée.
1809 : Employé en Catalogne.
1810, 1811, 1812 et 1813 : Employé à la Grande Armée, en Allemagne.
1814 : Employé en France
1815 : Employé à l’armée du Nord, en Belgique
Blessures :
- Blessé d’un coup de biscaïen en Italie, 6 germinal an VII.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe droite devant Valence, en Piémont (Italie) 7 prairial an VII.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Leipzig, 19 août 1813.
- Blessé d’un coup de feu au bras gauche à la bataille de Hanau, 29 octobre 1813.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Mont-Saint-Jean (Belgique), 18 juin 1815
An VII : Employé à l’armée d’Italie
An VIII : Employé à l’armée du Rhin
An IX et X : Employé à l’armée d’observation du Midi.
Ans XI, XII, XIII : Employé à l’armée d’Italie.
An XIV : Employé à l’armée de Dalmatie.
1806, 1807, 1808 : Employé au 11ème corps de la Grande Armée.
1809 : Employé en Catalogne.
1810, 1811, 1812 et 1813 : Employé à la Grande Armée, en Allemagne.
1814 : Employé en France
1815 : Employé à l’armée du Nord, en Belgique
Blessures :
- Blessé d’un coup de biscaïen en Italie, 6 germinal an VII.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe droite devant Valence, en Piémont (Italie) 7 prairial an VII.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Leipzig, 19 août 1813.
- Blessé d’un coup de feu au bras gauche à la bataille de Hanau, 29 octobre 1813.
- Blessé d’un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Mont-Saint-Jean (Belgique), 18 juin 1815
Décorations
:
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret impérial du 9 novembre 1806.
- Officier de la Légion d’honneur par ordonnance royale du 4 octobre 1823.
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret impérial du 9 novembre 1806.
- Officier de la Légion d’honneur par ordonnance royale du 4 octobre 1823.
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Aignay-le-Duc à travers de vielles cartes postales ...
Hôtel Michaut... |
L'église et les roches... |
Quartier des vielles Halles... |
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul... |
Mairie.... |
Vue générale.... |
Porche et chambre sur colonnette... |
Emplacement du vieux château... |
L'abreuvoir... |
Ligne de tramway... |
Le moulin... |
Vue générale prise de Saint-Michel... |
Ecole des filles et l'arbre de la liberté.. |
Emplacement du vieux château... |
Nous aussi nous avons nos inondations, certes pas comme celles que vivent en ce moment les habitants du Gard, de l'Hérault...auxquels nous avons une pensée émue du drame qu'ils traversent.
Par ces photos de Catherine Verry , petit rappel des inondations à Aignay-le-Duc en mai 2013.
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